lundi 24 octobre 2016






Le diorama du zéro type 52
a obtenu le premier prix de sa catégorie au salon de CRULAI
le 23 Octobre 2016.




Le tramway de Söller (voir plus bas)
         a obtenu le premier prix de sa catégorie au salon de CRULAI        
le 23 octobre 2016

mardi 26 juillet 2016

 Je soutiens l'association :
"les amis de Canopée" 
conservatoire d'aéronefs




Je ne suis pas le seul à réaliser des modèles réduits... Un de mes amis corse est un adepte également, n'hésitez pas à lui rendre une petite visite en cliquant sur ce lien... http://uss-prizuttu.blogspot.com D'autres amis ont aussi des blogs de modélisme ; si le voyage vous tente : Christophe est au : http://passionmaquette.canalblog.com/



Dernières nouvelles : Les concours...





Le diorama du TRAMWAY DE SOLLER
 a reçu le Premier  prix de sa catégorie au salon d'ARGENTAN le 7 avril 2013...






Le diorama du De Havilland DHC-3 OTTER "Canada, retour de chasse"
(voir dans messages plus anciens)
a reçu le second  prix de sa catégorie au salon d'ARGENTAN fin mars 2012...
Ainsi que le troisième prix au salon de CRULAI en novembre 2012...







Le diorama "Un B17 perdu dans la jungle"
 (voir dans messages plus anciens)
a reçu le premier prix de sa catégorie au salon d'ARGENTAN début avril 2011...
Ainsi que le second prix au salon de CRULAI en novembre 2012...








 
Le diorama "Meilleurs souvenirs de Stalingrad, escale à Pitomnik"

 (voir dans messages plus anciens)
a reçu le premier prix de sa catégorie au salon de CRULAI en novembre 2012






mercredi 12 mars 2014

"JUTTA"
Durant la seconde guerre mondiale, un pilote de la Luftwaffe avait choisi comme insigne personnel, un as de cœur qu'il faisait reproduire sur chacun des avions qu'il pilotait. Cet as portait en outre un prénom, celui de son épouse : "JUTTA" Ce pilote s'appelait Joseph Priller…

 Les photos qui m'ont inspiré :





 Descente
du colonel (Oberst) Joseph "Pips" Priller
de son FockeWulf, retour de mission.









Le pilote et ses deux machines : FW A5
et BMW 347.














Les mécaniciens rangent l'appareil de Priller






L'histoire  de Priller :



6 Juin à 6h30. L’officier des opérations du II/JAGDKORPS, 2ème Corps Aérien basé à Chantilly-Compiègne (Oise), commandé par le Général-Major Werner JUNCK, appelle Priller dit « Pips » au téléphone pour qu’il mette son escadrille, la JG26, en état d’alerte. 
Priller n’avait que deux Fock Wulf 190 et un troisième hors d’état de vol à sa disposition - En effet Priller était resté sur le terrain de Bondues (à 4 km de Lille) avec son équipier le Sergent Heinz Wodarczyk.Son escadre, la JG26, équipée de 120 FW190 avait quitté le Nord le 4 juin : la I/JG26 était partie pour Reims, la II/JG 26 pour Mont de Marsan et Biarritz et la III/JG26 pour Metz. Ils étaient donc au plus près des plages pour une intervention rapide.


Priller hurla donc à Junck au téléphone : « c’est de la folie ! Si l’on s’attend à une invasion, la place des escadrilles est sur les côtes et non en manœuvre loin de celle-ci ! Vous êtes tous cinglés ! … »
« Ecoutez Priller, répond le Général Junck, il ne saurait être question d’invasion, le temps est bien trop mauvais.
Priller, furieux raccrocha brutalement et sortit sur le terrain de Bondues.
A 8 heures du matin, en l’absence de ses commandants d’unités, Priller réunit ses officiers d’Etat-Major à la Ferme Dillies à Wambrechies (ferme se situant en bout de piste de l’aérodrome de Bondues) dont il réquisitionna la salle à manger pour une brève conférence sur le débarquement qui était en cours en Normandie, il donne l’ordre à son Etat-Major d’évacuer immédiatement vers Poix-du-Nord dans la Somme.
Vers 8h30 avant le décollage pour la première mission contre l’armada Alliée, Priller s’adresse au Sgt Wodarczyk : « Ecoutez mon vieux, nous ne sommes que deux, nous ne pouvons pas nous permettre de nous séparer, alors pour l’amour de Dieu, faites exactement comme moi. Volez derrière moi et imitez mes moindres mouvements. Nous allons y aller tous les deux, seuls…. Et je doute que l’on en revienne.
Ils décollent donc de Bondues cap au sud-ouest en direction d’Abbeville - où ils aperçoivent les premiers Spitfire -  puis survolent le Havre avant de déboucher des nuages au-dessus de l’Estuaire de l’Orne.
Pips et Wordaczyk à plus de 600 Km/h mitraillent la partie la plus orientale des cinq plages de débarquement (Sword beach) laissant médusés les soldats britanniques sans oublier les hommes du commando Kieffer, qui auront à abattre une dizaine de prisonniers allemands qui tentaient de s’échapper pendant le mitraillage des FW190.
Les deux pilotes, malgré les tirs antiaériens de la flotte alliée s'en tirent, comme par miracle sans une égratignure.
ls atterrirent à Creil, base de la JG2, autre escadrille de chasse présente en France ce 6 juin. La JG2 est présente sur le front Normand,  avec une douzaine de FW 190 juste après le passage de Pips pour une attaque sur des navires dans le secteur « Gold » 
Les premiers combats aériens auront lieu plus tard vers la fin de la matinée, avec comme victoire pour la Lutwaffe ce jour J environ 17 avions abattu : 3 P47, 5 P51 et 9 Typhoon, contre la perte de 9 FW190. (A cela il convient de rajouter quelques appareils abattus par la DCA). 
Les premières réactions d’envergure de la Lutwaffe, face au débarquement, n’interviendront que dans la nuit du 6 au 7 juin avec environ 50 bombardiers Junkers Ju88 et Messerschmitt Bf 110 qui bombarderont le secteur d’Omaha, ils y perdront une dizaine d’appareils.Le reste des renforts provenant de l’Est n’arrive que 36 heures après le débarquement….. il est déjà trop tard.
Plus de 300 sorties dont 170 de chasseurs  appartenant à la Lutflotte 3 auront lieu ce 6 juin contre plus de 14. 000 effectués par les alliés.
Alliés qui dispose d’une armada aérienne de près de 13.000 appareils comprenant environ 5.400 chasseurs, 2.000 bombardiers lourds et 1.450 légers, 1.500 de transport, 860 divers et 3.500 planeurs alors que la Lutwaffe n’aligne que 820 appareils de tous types dont 90 chasseurs et 671 bombardiers.

J'ai essayé de saisir le moment où les deux pilotes ne réalisent pas encore qu'ils vont aller attaquer seuls, l'armada alliée…

la maquette : 

C'est une maquette de bonne qualité ; un FockeWulf 190 A8 au 1/48 de chez Italieri, mais c'est tout de même un modèle à ne pas laisser entre de jeunes mains inexpérimentées.


Le montage

On commence par l'habitacle, très détaillé, de plus la maquette est livrée avec de la photo découpe, notamment les sangles qui sont une merveille de détails…



Il s'agit ensuite d'assembler les deux demi-fuselages : 



avant d'insérer le poste de pilotage à l'intérieur en le faisant glisser par dessous :



Comme prévu les jointures ne se font absolument pas facilement, mais avec un outil de serrage...






laisser s
Mise en croix :


  les extrados (ils sont légèrement plus courts que les intrados. les coller au bon emplacement implique la formation d'un jour conséquent à la jointure des ailes. Ilva y avoir du masticage dans l'air :










L'Iinstallation des logements de trains (pièce séparée) est aussi délicate que le reste car la pièce ne suit pas le même angle que la pièce d'intrados. Là encore : recours à une pince de serrage.










Les canons proposés dans la boîte ne me plaisent pas du tout, ils se réduisent à deux tiges de plastique qu'il ne sera guère facile de creuser. J'ai donc décidé de poser des contacts électroniques en remplacement, j'ai dans mon stock, le même diamètre que les tiges, à ceci près qu'ils sont en métal et creux, cela fera de magnifiques canons



Ensuite :  percer au bon diamètre les bords d'attaque des ailes :




Je déclenche l'opération masticage des raccords Karman.
dans un premier temps délimitation des zones à combler. les bandes cache (Tamya) permettent le bourrage du mastic dans les creux sans marquer les surfaces adjacentes. Un ponçage sur ces bandes protègeront également ces surfaces qui resteront bien lisses et garderont leurs gravures :






La même méthode est appliquée pour chaque creux à combler.



















Opération mastic :





































































LLes canons :
une photo des contacts électroniques qui serviront de canons :














Début du ponçage au stylo ponceur ( fabrication maison) :
















Les joints karman subissent le même sort :















Finition une fois les bandes de masquage enlevées.  
















Enlèvement des bandes caches et finitions du capot moteur
















Finition des bords d'attaque



















Assemblage de l'empennage arrière puis masquage au papier et application de la couche de gris surfacer






L'apprêt, en séchant a creusé mes joints de mastic des joints Karman. je les ai donc épaissis, j'ai laissé  sécher 48 heures avant de me remettre au ponçage et de mettre une nouvelle couche d'apprêt sur les joints.

Bon, reprise du masticage, une bonne couche (faut pas être radin dans certains cas) bien sèche (depuis 48 heures, c'est top)

re poncée puis repeinte :



















Début de masquage pour la peinture à l'aérographe :


















première phase peinture de la bête :


En démasquant je me suis aperçu que je venais ... d'inverser les couleurs! L'erreur de débutant! Mais où avais-je la tête?
Je me suis décidé à retourner fouiller ma doc sur les camouflages de la Luftwaffe et j'ai trouvé des Fw 190 camouflés comme le mien. Il n'y a donc plus de problème en fait. Je vais le laisser comme çà et passer une couche de RLM 75 à la place du gris, bien entendu. Ouf, je ne me sentais pas de repasser la maquette au diluant...


Seconde vague de masquage et de peinture :


Démasquage avant nouveau masquage pour la troisième couleur, sur les flancs et les intrados : 






fin de peinture :


J'ai repris ma doc sur les camouflages de la Luftwaffe et les flancs de l'appareil ne me plaisent qu'à moitié. Je les trouve trop foncés. J'ai donc opéré un quatrième masquage pour le reprendre en y ajoutant une légère et fine couche plus claire. J'en profiterai également pour peindre les parties jaunes :





Reprise des intrados et peinture des parties jaunes : 


Reprise des flancs de l'appareil en bleu : 


Peinture des taches à l'aérographe pour terminer : 


Montage des trains :

Pose des durites de freins (inexistantes dans la boîte) d'après le plan trouvé dans ma doc personnelle :




Pendant le nettoyage de mon aérographe aux ultrasons, peinture de la casserole d'hélice

d'abord une couche d'apprêt (surfacer Tamihya en bombe)


puis en noir mat au pinceau (humbrol 33 légèrement dilué au diluant humbrol)  : 



Montage des trains après peinture et fixation des durites de freins (fil électrique de souris informatique laissé dans sa gaine) : 


La suite du montage de l'oiseau. Contrairement à ce que préconise le plan de montage, je n'avais pas collé les échappements dans le capot avant assemblage de la cellule, pour être plus libre du point de vue peinture. En effet les échappements (deux latéraux et un ventral) sont peints en métal chauffé et les coller dans la cellule avant peinture m'aurait obligé à une gymnastique de masquage assez rocambolesque. J'ai donc décidé de ne pas coller l'anneau de fermeture du capot qui fut simplement posé dans son logement pour la mise en peinture puis enlevé une fois celle-ci sèche pour pouvoir installer les échappements :



Les échappements latéraux sont collés : 


Désormais il est possible de monter l'hélice :


Les canons métalliques (contacts électroniques sont également installés : 


L'oiseau est sur ses pattes : 


les canons sont peints : 


Début d'habillage de l'habitacle : 



j'ai repris les plans au 1/48 du FW 190 dans la doc et décalqué les angles de trains par rapport à la voilure, ce qui ma permis de fabriquer des gabarits :


J'ai pu déterminer ainsi les gabarits d'angle latéraux : 






Décollage des trains et mise en place correcte : 



La position des trains est très particulière sur le Focke Wulf, malgré l'utilisation d'un rapporteur, je n'avais pas déterminé le bon angle latéral ni celui longitudinal, comme quoi rien ne vaut un gabarit!


Voici l'avion avec ses nouveaux angles de train absolument conformes au plan!


Pose de la verrière et fixation  après avoir installé les décalques à leur bonne place: 


Pose des feux de position et des témoins de sortie de trains et mise en peinture : 


Pose des décalques : 


Les décalques sont d'excellente qualité. pensez tout de même à les découper au scalpel au plus près de la couleur...L'as de cœur portant le prénom Jutta apparait de chaque côté de l'appareil.



Peinture en noir mat des côtés, à la sortie des échappements latéraux : 



D'aucuns imaginent que cela représentent un aigle stylisé mais
il ne s'agit pas au départ d'un aigle stylisé, mais tout simplement de la partie pouvant être ternie par les échappements qui était peinte en noir sur certains appareils, pas tous ; le FW piloté par l'Oberleutnant Erich Rudorffer en août 42 ne portait pas ces peintures noires pas plus que le FW n°0552 piloté par Priller alors Kommandeur du III JG-26 basé à Wewelghem en 42 . Plus tard certains ajoutèrent la bande blanche en forme d'éclair, ou délimitant une sorte de carré (comme le FW 1230 de Walter Oesau Kommodore JG2 Beaumont le Roger Juin 43) et d'autres complétèrent l'ensemble en le prolongeant d'une tête d'aigle stylisée. A noter que sur le front de l'Est, ces marques noires n'existaient pas.



Il y avait deux styles de dessin, certains avaient des lignes arrondies, comme celui ci-dessus, d'autres plus rigides comme ci-dessous : 
Une de mes autres maquettes au 1/72ème 

L'escadrille Richtoffen arborait cet aigle entier aux lignes "rudes". ici la 1JG Richtoffen, casserole d'hélice rouge et ventre de capot du même, la 2JG Richtoffen arborant les couleurs jaunes.
Ces avions portaient en outre le R rouge dans un écu blanc sur chaque côté de la cellule.



Il faut maintenant salir la bête, à l'aide de filtres de couleurs de la marque MIG, ce n'est pas donné mais très efficace, il faut cependant s'entrainer un peu avant l'application sur la maquette, mais avec un peu de logique, on s'en sort parfaitement. Un bon point : les pinceaux se nettoient à l'eau, tout simplement.


Vous remarquerez les coulures d'huile le long des trappes moteur, celles qui sont représentées ici sont faites d'après des photos d'époque prises dans ma doc perso.
...

On vieillira également les bords d'attaque des ailes, la pointe de la casserole d'hélice et le bord d'attaque du capot moteur avec de l'aluminium (Humbrol n°11),




N'oubliez pas les disparitions de peinture aux passages des tournevis pour l'ouverture des capots et, pour terminer, un voile de jaune transparent sur les plaques à la sortie des échappements pour augmenter le réalisme...


Peignez tout cela  très légèrement, la Luftwaffe n'ayant jamais aligné d'avions  aux incommensurables heures de vol. Donc soyez léger sur le vieillissement de vos appareils teutons.. Sales : oui mais pas trop, pourris : non!

Fin de pose des décalques, j'ai ajouté une svastika noire de chaque côté de la queue, elle n'existe pas sur la planche de décalques. je trouve cela parfaitement dommage au demeurant, reproduire une maquette de l'avion à l'identique en posant  des svastikas à leur bonne place, ne signifie pas que l'on partage l'idéologie nauséabonde de ceux qui ce sont emparés de ce symbole et l'ont déviés pour en faire le leur...

LES FIGURINES : 

La première, censée représenter Joseph Priller, est de la marque "Plus Model". Les figurines de cette marque sont remarquablement détaillées.


Je peins mes figurines avec la peinture de la marque "Prince August", elle aussi s'élimine à l'eau.
je ne reviendrais pas sur la méthode de peinture déjà exposée dans un autre sujet, il vous faudra faire un petit effort de recherche...



Il tient une cigarette entre ses doigts, j'ai donc décidé d'y mettre le filet de fumée inhérent à toute cigarette qui se consume. Elle sera en plastique étiré gris  Cette première version n'étant pas assez réaliste, je décide d'en refaire une autre. le principe étant de mettre enforme et coller ensemble deux fils de plastique étirés comme ci-dessous : 




Difficulté suivante : faire tenir les fils sur la cigarette de manière à ce qu'ils montent verticalement ; astuce de collage : 















et le tour est joué...


















Montage de la seconde figurine 
et couche d'apprêt













Peinture de la tête : 




















peinture de l'uniforme et du blouson cuir non réglementaire mais toujours très apprécié des pilotes de la Luftwaffe.













en attente de la couche de vernis...















Montage et peinture du transat : 




















La vignette finalisée, l'herbe (tapis FALLER) a été repeinte, le pilote assis tient un numéro du journal "Der Adler" (journal authentique de l'époque réduit à l'échelle 1/48 et collé dur des feuilles d'étain  d'habillage de bouteilles de vin).




Les détails de l'uniforme sont peints (galons, décorations etc.)


















 A l'aube du 6 juin 1944, aérodrome de Bondues (Nord de la France) Priller (debout) fume sa première cigarette , son coéquipier Wodarczyk, ils ne connaissent encore rien du débarquement en Normandie.


Qu'en pensez-vous?








Pour rétablir la vérité historique : 
              La sortie  de Joseph PRILLER au dessus des plages du débarquement dans le film "Le jour le plus long" est  une scène culte mais historiquement erronée.il n'y eut pas seulement deux avions allemands dans le ciel normand ce 6 juin 1944, Priller est bien apparu à la verticale des plages au lever du jour, mais de récentes recherches tentent à prouver que ce sont les chasseurs de la JG 2  qui ont fait les plus grosses sorties Ils abattent un P-47,  neuf Typhoon, trois autres P-47 et six P-51 dont le dernier est abattu à 21h05, pertes : 2FW 190 de la JG-2 et quatre de la JG-26 Mais la plupart des aviateurs qui ont enregistré des victoires le 6 juin ont été abattus ensuite. Néanmoins des renforts continuent d'affluer sur le front dans l'après midi du 6. la situation précaire en Normandie amène la Luftwaffe à utiliser des appareils  basés dans le sud de la France mais au soir du 6 juin "Overlord" a bousculé les défenses allemandes. En consolidant leurs positions les Alliés construisent des  terrains d'aviation permettant à leurs appareils de décoller du sol français, c'est le début de la fin pour la Luftwaffe, la supériorité  aérienne Alliée s'établit comme une véritable suprématie jusqu'à l'estocade finale de 1945. (source : "Aéro journal" , histoire de la guerre aérienne, n°66 éditions Caraktère).